# Initram: LAB 1 Base Image BusyBox ^ Objet | construire un iniram avec busybox | ^ Niveau requis | débutant, avisé | ^ Débutant, à savoir | | ^ Suivi | :DONE: | **BusyBox** regroupe des versions minuscules de nombreux utilitaires UNIX courants en un seul petit exécutable, qui remplace la plupart des utilitaires qu'on trouve habituellement dans GNU `fileutils`, `shellutils`, etc. Cependant, les options incluses fournissent les fonctionnalités attendues et se comportent de manière très similaire à leurs homologues GNU: **BusyBox** fournit un environnement assez complet pour tout système de petite taille ou intégré. **BusyBox** a été conçu dans un souci d'optimisation de la taille et de ressources limitées, et est extrêmement modulaire, permettant d'inclure ou d'exclure facilement des commandes (ou fonctionnalités) lors de la compilation, ce qui facilite la personnalisation des systèmes intégrés. Il exite également des utilitaires minuscules dont la fonctionnalité n'est pas fournie par busybox. * **SSH Dropbear**: à la fois un serveur ssh et un client ssh. Il n'a pas de dépendances externes (par exemple, il ne dépend pas d'OpenSSL, mais utilise une copie intégrée de LibTomCrypt). * **SMTP ssmtp**: est un agent de transfert de courrier extrêmement simple. * **ntp ntpclient**: est un minuscule client ntp. BusyBox à partir de 1.16.x a également acquis l’applet ntpd. Ce document décrit la construction de la base, en utilisant: un noyau Linux, BusyBox, Dropbear et Syslinux pour booter le système. On utilisera une archive initramfs décompressée en RAM par le kernel au démarrage du système. On va créer la box, pour qu'elle tienne dans un système de fichier racine de 3 à 4 Mb, en utilisant 'strip' sur les bibliothèques et les binaires, pour gagner de la place. # Construction de l'image de base BusyBox Afin de construire l'environnement minimal ne contenant qu'un shell **BusyBox** et accessible via le serveur SSH de **Dropbear**, on devra utiliser une prison chroot. Une prison chroot est un environnement isolé fonctionnant au-dessus d'un autre. Le nom lui-même dit en réalité ce qu'il est, il exécute des processus sous une racine modifiée (un sous-répertoire de la racine d'origine). ## Pré requis ``` sudo apt-get install curl sudo apt-get install libncurses5-dev sudo apt install qemu-system-x86 ``` ## Télécharger et extraire BusyBox ``` export CLFS="/var/lfs/x86-busybox" mkdir -pv ${CLFS} cd /var/lfs/ curl https://busybox.net/downloads/busybox-1.31.0.tar.bz2 | tar xjf - curl http://matt.ucc.asn.au/dropbear/dropbear-2019.78.tar.bz2 | tar xjf - ``` ## Construire BusyBox Entrer dans le répertoire ``` $ cd /var/lfs/busybox-1.31.0 ``` Utiliser la configuration par défaut et la modifier en fonction des besoins. ``` $ make defconfig $ make menuconfig ``` Pour compiler busybox pour une autre architecture (ARM pa exemple) définir les oprions **ARCH** et **CROSS\_COMPILE** ainsi : ``` $ make ARCH=arm CROSS_COMPILE=arm-linux- defconfig $ make ARCH=arm CROSS_COMPILE=arm-linux- menuconfig ``` Aller dans `BusyBox Settings –> Build Options` et activer l'option `Build BusyBox as a static binary (no shared libs)`. Pour modifier le répertoire d'installation Dans le même menu, le menu `Installation Options (make install behavior) –> (./_install) BusyBox installation prefix` Cette option signifie que le système de fichiers racine sera installé dans le répertoire `_install`. On peut le changer si on le souhaite. Laisser les choses telles qu’elles sont. Lancer l'installation ``` $ make install ``` Ou pour une architecture `ARM` ``` $ make ARCH=arm CROSS_COMPILE=arm-none-linux-gnueabi- install ``` Construire le système de fichiers racine. Si la compilation se termine correctement, le système de fichiers racine se trouvera dans le répertoire _install. ## Construire la structure de répertoire de rootfs ``` mkdir -pv ${CLFS}/{rootfs,_src} cd ${CLFS}/rootfs mkdir -pv {bin,dev,sbin,etc,proc,sys/kernel/debug,usr/{bin,sbin,lib},lib,lib64,mnt/root,root} cp -av /var/lfs/busybox-1.31.0/\_install/* ${CLFS}/rootfs sudo cp -av /dev/{null,console,tty,sda1,urandom} ${CLFS}/rootfs/dev/ ``` ## dropbear-0.50 - Client et serveur SSH légé Dropbear est un petit client et serveur sécurisé, supportant le protocole SSH 2. Dropbear est compatible avec openSSH, et utilise `/var/lfs/.ssh/authorized_keys` pour la gestion des clés public. Dropbear fournit aussi une version de scp, qu'il faut compiler avec 'manke scp': ### Installation de dropbear ``` cd ${CLFS}/_src wget https://matt.ucc.asn.au/dropbear/releases/dropbear-2019.77.tar.bz2 tar xjf dropbear-2019.77.tar.bz2 cd dropbear-2019.77 ./configure --prefix=/ make make scp make DESTDIR=$PWD/_pkg install strip -v scp strip -v _pkg/bin/* strip -v _pkg/sbin/* ``` Installer le client, et des outils associés dans `/bin`, et le server dans `/sbin`: ``` cp scp ${CLFS}/rootfs/bin cp -a _pkg//bin/* ${CLFS}/rootfs/bin cp -a _pkg/sbin/* ${CLFS}/rootfs/sbin ``` Faire un ldd sur drobear pour déterminer la liste des bibliothèques ``` ldd _pkg/sbin/dropbear ``` ``` libutil.so.1 => /lib64/libutil.so.1 (0x00007fce9a035000) libz.so.1 => /lib64/libz.so.1 (0x00007fce99e1f000) libcrypt.so.1 => /lib64/libcrypt.so.1 (0x00007fce99be7000) libc.so.6 => /lib64/libc.so.6 (0x00007fce9981a000) libfreebl3.so => /lib64/libfreebl3.so (0x00007fce99617000) /lib64/ld-linux-x86-64.so.2 (0x00007fce9a487000) libdl.so.2 => /lib64/libdl.so.2 (0x00007fce99412000) ``` Copier les bibliothèques dans rootfs/lib : ``` cp -avLn /lib64/{libutil.so.1,libz.so.1,libcrypt.so.1,libc.so.6,libfreebl3.so,ld-linux-x86-64.so.2,libdl.so.2} ${CLFS}/rootfs/lib64 ``` ### Configuration de Dropbear Les fichiers de configuration utilisateur sont dans `/var/lfs/.ssh`, contenant `authorized_keys` et `known_hosts`. Les répertoire `/var/lfs/.ssh` et le fichier `known_hosts`, sont créés automatiquement la première fois que l'utilisateur lance dbclient. Les fichiers de configuration système du server Dropbear sont par défaut dans `/etc/dropbear`: ``` mkdir ${CLFS}/rootfs/etc/dropbear ``` Pour que le serveur fonctionnent, il faut générer les clés sécurisées avant de démarrer le serveur. Passer en chroot dans rootfs (`/dev` doit être monté) ``` cd ${CLFS}/rootfs /sbin/chroot . /bin/ash ``` ``` dropbearkey -t rsa -f /etc/dropbear/dropbear_rsa_host_key dropbearkey -t dss -f /etc/dropbear/dropbear_dss_host_key ``` On peut démarrer le serveur SSH avec la commande : ``` /etc/init.d/dropbear start ``` # Configuration de la Box Créer les fichiers nécessaires dans `/etc`, il faut commencer par créer quelques fichiers utiles au fonctionnement de base du sytème: ## Réseau Création des fichiers de base utilisés pour configurer le réseau: ``` echo "127.0.0.1 localhost" > etc/hosts echo "localnet 127.0.0.1" > etc/networks echo "minix86" > etc/hostname echo "order hosts,bind" > etc/host.conf echo "multi on" >> etc/host.conf ``` ## /etc/nsswitch.conf Fichier de configuration utilisé pour la résolution des noms: ``` cat >> etc/nsswitch.conf << EOF # /etc/nsswitch.conf: GNU Name Service Switch config. # passwd: files group: files shadow: files hosts: files dns networks: files EOF ``` ## /etc/securetty Le fichier /etc/securetty, liste les terminaux sur lesquels root peut se connecter: ``` cat >> etc/securetty << EOF # /etc/securetty: List of terminals on which root is allowed to login. # console # For people with serial port consoles ttyS0 # Standard consoles tty1 tty2 tty3 tty4 tty5 tty6 tty7 EOF ``` ## /etc/shells Le fichier /etc/shells, liste les shells de connection valides. Ce fichier est entre autre utilisé par le serveur SSH dropbear: ``` cat >> etc/shells << EOF # /etc/shells: valid login shells. /bin/sh /bin/ash /bin/hush EOF ``` ## /etc/issue et /etc/motd Création des fichiers /etc/issue affiché à la fin du boot, et du message du jour affiché après le login: ``` echo "MiniX86 GNU/Linux 1.0 Kernel \r \l" > etc/issue echo "" >> etc/issue cat >> etc/motd << EOF (°- { Get documentation in: /usr/share/doc. //\ Use: 'less' or 'more' to read files, 'su' to be root. } v_/_ SliTaz is distributed in the hope that it will be useful, but with ABSOLUTELY NO WARRANTY. EOF ``` ## /etc/busybox.conf Ce fichier est le fichiers de configuration de BusyBox, il permet de configurer, entre autre des droits sur les applications Busybox : ``` cat >> etc/busybox.conf << EOF # /etc/busybox.conf: SliTaz GNU/linux Busybox configuration. # [SUID] # Allow command to be run by anyone. su = ssx root.root passwd = ssx root.root loadkmap = ssx root.root mount = ssx root.root reboot = ssx root.root halt = ssx root.root EOF ``` Pour plus de sécurité, changer les permission sur ce fichier: ``` chmod 600 etc/busybox.conf ``` ## /etc/inittab Fichier de configuration d'init minimal. Il permet d'avoir d'avoir une console root sans passer par le login, et une console activable sur tty2. ``` cat >> etc/inittab << EOF # /etc/inittab: init configuration for SliTaz GNU/Linux. ::sysinit:/etc/init.d/rcS ::respawn:-/bin/sh tty2::askfirst:-/bin/sh ::ctrlaltdel:/bin/umount -a -r ::ctrlaltdel:/sbin/reboot EOF ``` ## /etc/profile Ce fichier est lu lors de chaque login, et affecte tous les utilisateurs. Il faut utiliser le fichier `/var/lfs/.profile` pour la config propre à chaque user. ``` cat >> etc/profile << EOF # /etc/profile: system-wide .profile file for the Bourne shells PATH="/usr/sbin:/usr/bin:/sbin:/bin:/usr/games" LD_LIBRARY_PATH="/usr/lib:/lib" if [ "`id -u`" -eq 0 ]; then PS1='\e[1m\u@\h:\w\#\e[m ' else PS1='\e[1m\u@\h:\w\$\e[m ' fi DISPLAY=:99.0 export PATH LD_LIBRARY_PATH PS1 DISPLAY ignoreeof umask 022 EOF ``` ## Utilisateurs, groupes, et mots de passes Création des fichiers de configuration de l'utilisateur, du groupes, du mot de passe root dans: `etc/{passwd,shadow,group,gshadow}`, et ajustage des permissions: ``` echo "root:x:0:0:root:/root:/bin/sh" > etc/passwd echo "root::13525:0:99999:7:::" > etc/shadow echo "root:x:0:" > etc/group echo "root:*::" > etc/gshadow chmod 640 etc/shadow chmod 640 etc/gshadow ``` On peut ajouter d'autres utilisateurs. On peut aussi configuer un mot de passe pour le super-utilisateur root, avec la commande passwd. Pour ajouter un utilisateur existant dans un groupe existant, éditer les fichiers `/etc/group` et `/etc/gshadow`, car l'applet `adduser` fourni avec busybox n'offre pas toutes les options fournies par le programme original. ## /etc/fstab et /etc/mtab Liste les systèmes de fchiers à monter: ``` cat >> etc/fstab << EOF # /etc/fstab: information about static file system. # proc /proc proc defaults 0 0 sysfs /sys sysfs defaults 0 0 devpts /dev/pts devpts defaults 0 0 tmpfs /dev/shm tmpfs defaults 0 0 EOF ``` Le fichier `/etc/mtab` est utilisé entre autre par `mkfs*`, il liste les partitions montées. Il a besoin de `/proc`, car c'est un lien sur `/proc/mounts`: ``` ln -s /proc/mounts /etc/mtab ``` ## Clavier Créer un fichier `.kmap` spécifique au clavier grâce à la commande `dumpkmap` fournie avec BusyBox. Pour créer un fichier .kmap (changez fr_FR en fonction de la configuration): ``` /sbin/chroot . /bin/ash ``` Dans le chroot créer le fichier .kmap ``` mkdir -pv usr/share/kmap /bin/busybox dumpkmap > usr/share/kmap/fr_FR.kmap ``` Une fois ceci fait on peut charger automatiquement le clavier avec `loadkmap` dans un script tel que etc/ini.d/rcS, par exemple. ## /etc/init.d/rcS Pour finir il faut créer le script d'initialisation `/etc/init.d/rcS` pour monter les systèmes de fichiers, et lancer quelques commandes. Il faut changer la valeur de la variable **KMAP=** pour que le bon clavier soit chargé: ``` mkdir etc/init.d cat >> etc/init.d/rcS << EOF #! /bin/sh # /etc/init.d/rcS: rcS initial script. # KMAP=fr_FR echo "Processing /etc/init.d/rcS... " /bin/mount proc /bin/mount -a /bin/hostname -F /etc/hostname /sbin/ifconfig lo 127.0.0.1 up /sbin/loadkmap < /usr/share/kmap/$KMAP.kmap EOF chmod +x etc/init.d/rcS ``` sortir du chroot ``` exit ``` ## Installation du script udhcpc Udhcpc est un client DHCP stable et rapide, fourni avec Busybox, mais ayant un développemnt indépandent. On peut utiliser `default.script` de l'archive BusyBox. Ce script se met dans `/usr/share/udhcpc/default.script`, mais cela peut être modifié en ligne de commande. Sur SliTaz le client est lancé au boot par le script /etc/init.d/network.sh via le fichier de configuration /etc/network.conf: ``` mkdir -pv usr/share/udhcpc cp /var/lfs/busybox-1.31.0/examples/udhcp/simple.script \ usr/share/udhcpc/default.script chmod +x usr/share/udhcpc/default.script ``` ## Génération de l'initramfs L'initramfs est une archive cpio du système générée depuis la racine, elle est décompressée en RAM par le noyau Linux lors du démarrage (boot), pour créer le système de fichiers en mémoire vive. Pour générer une archive initramfs, dans le répertoire racine du système de fichiers (rootfs), on fait une recherche avec find, et on utilise des pipes |. Ensuite on créer une archive cpio gzipée avec gzip, que l'on place dans le répertoire de travail. L'initramfs se nomme rootfs.gz, c'est le nom du système racine, mais avec l'extension .gz. Si on veut changer le nom, il faudrat le spécifier dans le fichier `isolinux.cfg`. ``` find . -print | cpio -o -H newc | gzip -9 > ../rootfs.gz ``` On doit obtenir un fichier `rootfs.gz` d'environ 1 à 2 Mb dans le répertoire de travail. Pour une nouvelle image, lors de modif dans rootfs, il suffit de copier la nouvelle archive `rootfs.gz` dans `rootcd/boot`, et de créer une nouvelle image ISO avec **genisoimage**. Pour vérifier l'initramfs, faire : ``` ls -hl ${CLFS}/rootfs.gz ``` On doit voir quelque chose comme: ``` -rw-r--r--. 1 root root 2.8M Sep 13 09:43 /var/lfs/x86-busybox/rootfs.gz ``` Pour vérifier le contenu, faire: ``` mkdir /checkarchive cd /checkarchive zcat ${CLFS}/rootfs.gz | cpio -idmv --no-absolute-filenames ``` Ensuite, pour recréer à partir de ce répertoire, faire: ``` cd /checkarchive find . | cpio -H newc -o > ../checked-initramfs.cpio cd .. cat checked-initramfs.cpio | gzip > ${CLFS}/checked-rootfs.gz ``` # Création du noyau linux ## Télécharger et extraire le noyau Linux ``` mkdir -pv ${CLFS}/vmlinuz cd ${CLFS}/vmlinuz curl https://cdn.kernel.org/pub/linux/kernel/v4.x/linux-4.10.6.tar.xz | tar xJf - ``` ## Configurer le noyau Configurer le noyau avec la configuration minimale ``` cd linux-4.10.6 make O=${CLFS}/vmlinuz/linux-x86-allnoconfig allnoconfig ``` ## Chosir les options de configuration Les options décrites ci-dessous permettent de construire un NUTSHELL busybox pouvant être utilisé dans Docker. ``` cd /linux-4.10.6 make O=mkdir -pv ${CLFS}/vmlinuz/linux-x86-allnoconfig nconfig ``` `Nconfig` est menu pseudo-graphique basé sur `ncurses` ``` *] 64-bit kernel -> General setup -> Configure standard kernel features [*] Enable support for printk -> General setup [*] Initial RAM filesystem and RAM disk (initramfs/initrd) support -> Executable file formats / Emulations [*] Kernel support for ELF binaries [*] Kernel support for scripts starting with #! -> Device Drivers -> Character devices [*] Enable TTY -> Device Drivers -> Character devices -> Serial drivers [*] 8250/16550 and compatible serial support [*] Console on 8250/16550 and compatible serial port -> File systems -> Pseudo filesystems [*] /proc file system support [*] sysfs file system support -> Kernel hacking -> Compile-time checks and compiler options [*] Debug filesystem -> Kernel hacking [*] Early printk ``` `Debug filesystem` n'est pas nécessaire mais l'inclure permet de disposer d'une interface de débogage ce qui est un bon moyen de commencer à travailler avec le noyau. `Early printk` n'est pas non plus nécessaires, mais cela aide à voir le noyau démarrer. ### Généralement nécéssaire: ^ clé ^ Commentaire ^ | NAMESPACES {NET,PID,IPC,UTS}\_NS | | | CGROUPS CGROUP\_CPUACCT CGROUP\_DEVICE CGROUP\_FREEZER CGROUP\_SCHED CPUSETS MEMCG | Les installations par défaut de docker utilisent toujours cgroupfs et la plupart, pour modifier les valeurs par défaut utiliser `--exec-opt native.cgroupdriver=systemd` | | KEYS | | | VETH BRIDGE BRIDGE\_NETFILTER | | | NF\_NAT\_IPV4 IP\_NF\_FILTER IP\_NF\_TARGET\_MASQUERADE | | | NETFILTER\_XT\_MATCH\_{ADDRTYPE,CONNTRACK,IPVS} | | | IP\_NF\_NAT NF\_NAT NF\_NAT\_NEEDED | | | POSIX\_MQUEUE | required for bind-mounting /dev/mqueue into containers | | DEVPTS\_MULTIPLE\_INSTANCES | pour les kernel < 4.8 | | CONFIG\_SECURITY\_APPARMOR CONFIG\_DEFAULT\_SECURITY="apparmor" CONFIG\_SECURITY\_APPARMOR\_BOOTPARAM_VALUE=1 | AppArmor et apparmor\_parser doivent être installés| ### Optional Features: ^ clé ^ Commentaire ^ | USER\_NS bad | dans RHEL7/CentOS si User namespaces disabled 'user\_namespace.enable=0 ; add 'user\_namespace.enable=1' to boot command line | | SECCOMP | | | CGROUP\_PIDS | | | MEMCG\_SWAP MEMCG\_SWAP\_ENABLED | /sys/fs/cgroup/memory/memory.memsw.limit\_in\_bytes ne doit pas être défini | | LEGACY\_VSYSCALL\_NATIVE | bad dangereux, fournit une cible contournant ASLR avec des gadgets ROP | | LEGACY\_VSYSCALL\_EMULATE | good | | LEGACY\_VSYSCALL\_NONE | bad Les ontainers utilisant eglibc <= 2.13 ne fonctionneront pas. Cela désactivera ASLR pour le VDSO, ce qui peut aider à exploiter des vulnérabilités de sécurité. | | MEMCG\_KMEM | pour les kernel < 4.5 | | RESOURCE\_COUNTERS | pour les kernel < 3.18 | | NETPRIO\_CGROUP | pour les kernel < 3.18 | CGROUP\_NET\_PRIO | pour les kernel >= 3.18 | BLK\_CGROUP BLK\_DEV\_THROTTLING IOSCHED\_CFQ CFQ\_GROUP\_IOSCHED | | | CGROUP\_PERF | | | CGROUP\_HUGETLB | | | NET\_CLS\_CGROUP $netprio | | | CFS\_BANDWIDTH FAIR\_GROUP\_SCHED RT\_GROUP\_SCHED | | | IP\_NF\_TARGET\_REDIRECT | | | IP\_VS | | | IP\_VS\_NFCT | | | IP\_VS\_PROTO\_TCP | | | IP\_VS\_PROTO\_UDP | | | IP\_VS\_RR | | | EXT4\_USE\_FOR\_EXT2 | | | EXT3\_FS EXT3\_FS\_XATTR EXT3\_FS\_POSIX\_ACL EXT3\_FS\_SECURITY | pour utiliser EXT3 comme support activer | | EXT4\_FS EXT4\_FS\_POSIX\_ACL EXT4\_FS\_SECURITY | pour utiliser EXT3 ou EXT4 comme support | ### Network Drivers ^ clé ^ Commentaire ^ | VXLAN BRIDGE\_VLAN\_FILTERING | | | CRYPTO CRYPTO\_AEAD CRYPTO\_GCM CRYPTO\_SEQIV CRYPTO\_GHASH XFRM XFRM\_USER XFRM\_ALGO INET\_ESP INET\_XFRM\_MODE\_TRANSPORT | Optionnel (for encrypted networks) | | IPVLAN | ipvlan | | MACVLAN DUMMY | Macvlan | | NF\_NAT\_FTP NF\_CONNTRACK\_FTP NF\_NAT\_TFTP NF\_CONNTRACK\_TFTP | ftp,tftp client in container | ### Storage Drivers ^ clé ^ Commentaire ^ | AUFS\_FS | certains noyaux incluent des correctifs AUFS mais pas l'indicateur AUFS\_FS | | BTRFS\_FS BTRFS\_FS\_POSIX\_ACL | btrfs | | BLK\_DEV\_DM DM\_THIN\_PROVISIONING | devicemapper | | OVERLAY\_FS | overlay | Pour `zfs` il faut s'assurer d' avoir `/dev/zfs` et les ommandes `zfs` et `zpool` opérationnelles. ## Contruire le noyau Linux ``` cd /linux-4.10.6 make O=${CLFS}/linux-x86-allnoconfig -j2 ``` À la fin du journal, on doit voir: ``` AS arch/x86/boot/header.o LD arch/x86/boot/setup.elf OBJCOPY arch/x86/boot/setup.bin BUILD arch/x86/boot/bzImage Setup is 15804 bytes (padded to 15872 bytes). System is 550 kB CRC 57d75ca8 Kernel: arch/x86/boot/bzImage is ready (#1) make[1]: Leaving directory '/var/lfs/x86-busybox/linux-x86-allnoconfig' ``` # Construction de l'image CD Les étapes suivantes vont permettre de créer la racine du cd-rom bootable. ## Création de la structure Pour commencer, créer les répertoires `rootcd`, `boot`, et `isolinux` pour les fichiers déstinés au cd-rom: ``` cd ${CLFS}/x86-busybox mkdir -p rootcd/boot/isolinux ``` En option on peut créer d'autres repértoires pour y mettre divers données, tel que des documents html ou des paquets. ## Copier le kernel Il suffit de copier le noyau préalablement compilé, dans rootcd/boot: ``` cp src/linux-2.6.20/arch/i386/boot/bzImage rootcd/boot ``` ## Copier l'initramfs dans rootcd/boot Il ne faut pas oublier de générer une nouvelle archive initramfs lors de modification dans le rootfs (root file system). ``` cp rootfs.gz rootcd/boot ``` ## Installer le bootloader isolinux Pour installer le bootloader isolinux, il suffit de copier `isolinux.bin` depuis l'archive des source de Syslinux: ``` cd ${CLFS}/x86-busybox/_src tar xzf syslinux-3.35.tar.gz cp syslinux-3.35/isolinux.bin ../rootcd/boot/isolinux cd ${CLFS} ``` On peut aussi utiliser GRUB pour booter la box. ## isolinux.cfg - Configuration d'isolinux Voici un exemple du fichier isolinux.cfg qui devrait bien fonctionner: ``` cat >> rootcd/boot/isolinux/isolinux.cfg << EOF display display.txt default minix86 label minix86 kernel /boot/bzImage append initrd=/boot/rootfs.gz rw root=/dev/null vga=788 implicit 0 prompt 1 timeout 80 EOF ``` On peut le modifier à colonté: * La valeur timeout correspond au nombre de secondes à attendre avantde booter. Vous pouvez la mettre à 0, ou hôter la ligne pour démarrer instantanément, ou choisir un temps d'attente plus long tel que 10 s. * prompt peut être mis à 0 pour désactiver le 'boot:' prompt. * On peut ajouter encore ajouter plus de lignes pour afficher le contenu de plusieurs fichiers textes lorsque l'utilisateur appuie sur F1, F2, F3, etc. ## display.txt Un petit message de bienvenue, propulsé par isolinux: ``` cat >> rootcd/boot/isolinux/display.txt << EOF /* . . _ _ ))) . .:::. '\\-//` \|/ (o o) :(o o): . (o o) (o o) ooO--(_)--Ooo-ooO--(_)--Ooo-ooO--(_)--Ooo-ooO--(_)--Ooo- __ __ _ _ __ __ ___ __ |' \/ '| ___ | \ |"| ___ \ \/"/ ( " ) /"/_ | |\/| | |_"_| | \| | |_"_| \ / / \ | '_ \ | | | | | | | |\ | | | / \ | ( ) | | (_) | |_| |_| | | |_| \_| | | /_/\_\ \___/ \___/ _// \\_ |___| _// \\_ |___| _// \\_ _// \\_ (./ \.) (_/ (_") (_/ \_) (__) (__) MiNiX86 GNU/Linux - Temporary Autonomous Zone to boot. */ EOF ``` ## Créer un image ISO avec genisoimage ``` genisoimage -R -o minix86-cooking.iso -b boot/isolinux/isolinux.bin \ -c boot/isolinux/boot.cat -no-emul-boot -boot-load-size 4 \ -V "MiniX86" -input-charset iso8859-1 -boot-info-table rootcd ``` Pour chaque nouvelle modification dans le système de fichier racine de la box, il faudra créer une nouvelle image ISO. ## Tester l'ISO On peut tester l'image ISO avec le logiciel d'émulation Qemu (Sur Debian # aptitude install qemu). Pour émuler l'image ISO fraîchement crée, il suffit de taper : ``` # qemu -cdrom minix86-cooking.iso ```