L'exemple suivant fournit un contenu du fichier de préconfiguration pour bionic.
Cet exemple est basé sur une installation pour l'architecture Intel x86. Pour installer une architecture différente, certains exemples (tels que la sélection du clavier et l'installation du chargeur de démarrage) risquent de ne pas être pertinents et devront être remplacés par les paramètres debconf adaptés à cette architecture.
Lors d’une installation normale, les questions relatives à la localisation sont d’abord posées, de sorte que ces valeurs ne peuvent être prédéfinies via les méthodes de paramètres de démarrage initrd ou kernel. Le mode automatique inclut le réglage auto-install/enable=true
(normalement via l’alias de préconfiguration automatique). Cela retarde la pose des questions de localisation, de sorte qu'elles puissent être préconfigurées par n'importe quelle méthode.
Les paramètres régionaux peuvent être utilisés pour spécifier à la fois la langue et le pays et peuvent être n'importe quelle combinaison d'une langue prise en charge par l'installateur Debian et d'un pays reconnu. Si la combinaison ne forme pas de paramètres régionaux valides, le programme d'installation sélectionne automatiquement un paramètre régional valide pour la langue sélectionnée. Pour spécifier les paramètres régionaux en tant que paramètre de démarrage, utiliser locale=en_US
.
Bien que cette méthode soit très facile à utiliser, elle ne permet pas de préconfigurer toutes les combinaisons possibles de langue, pays et lieu. Donc, alternativement, les valeurs peuvent être préconfigurées individuellement. La langue et le pays peuvent également être spécifiés en tant que paramètres de démarrage.
# La sélection des paramètres régionaux uniquement définit la langue, le pays et les paramètres régionaux. d-i debian-installer/locale string en_US # Les valeurs peuvent également être préconfigurées individuellement pour une plus grande flexibilité. #d-i debian-installer/language string en #d-i debian-installer/country string NL #d-i debian-installer/locale string en_GB.UTF-8 # Spécifier éventuellement des paramètres régionaux supplémentaires à générer. #d-i localechooser / support-locales multiselect en_US.UTF-8, nl_NL.UTF-8
La configuration du clavier consiste à sélectionner un keymap et (pour les keymaps non latins) une touche à bascule permettant de basculer entre le keymap non latin et le keymap américain. Seules les variantes de clavier de base sont disponibles lors de l'installation. Les variantes avancées ne sont disponibles que sur le système installé, via dpkg-reconfigure
keyboard-configuration
.
Pour spécifier le clavier en tant que paramètre d'amorçage, utiliser console-setup/ask_detect=false keyboard-configuration/xkb-keymap=us
. La keymap est un nom de présentation X, comme cela serait utilisé dans l'option XkbLayout
dans /etc/X11/xorg.conf
.
# Sélection du clavier. # Désactiver la détection automatique (interactive) des mappes de clavier. d-i console-setup/ask_detect boolean false d-i keyboard-configuration/xkb-keymap select us # Pour sélectionner une variante de la mise en page sélectionnée: #d-i keyboard-configuration/xkb-keymap select us(dvorak) #d-i keyboard-configuration/toggle select No toggling
Note: Pour ignorer la configuration du clavier, préconfigurer Keymap avec SKIP. Cela fera en sorte que la clé du noyau reste active.
La préconfiguration de la configuration réseau ne fonctionnera pas si on charge le fichier de préconfiguration à partir du réseau. Mais c’est génial lorsqu'on démarre à partir d’un CD ou d’une clé USB. Si on charge des fichiers de préconfiguration à partir du réseau, on peut transmettre des paramètres de configuration réseau à l'aide des paramètres de démarrage du noyau.
Pour choisir une interface particulière lors du démarrage sur le réseau avant de charger un fichier de préconfiguration à partir du réseau, utiliser un paramètre de démarrage tel que interface=eth1
.
Bien que préconfigurer la configuration réseau ne soit normalement pas possible lorsqu'on utilise une préconfiguration réseau (en utilisant «preseed/url»), vous peut utiliser le hack suivant pour résoudre ce problème, par exemple pour définir une adresse statique pour l'interface réseau. Le hack consiste à forcer la configuration réseau à s'exécuter à nouveau après le chargement du fichier de préconfiguration en créant un script «preseed/run» contenant les commandes suivantes:
kill-all-dhcp; netcfg
Les variables debconf suivantes sont pertinentes pour la configuration du réseau.
# Désactive complètement la configuration du réseau. Ceci est utile pour l'installations # à partir du cdrom ou des périphériques non-réseau où les avertissements et les longs délais # d'attente induits par la configuration réseau,sont une nuisance. #d-i netcfg/enable boolean false # netcfg choisira une interface qui a un lien si possible. Cela ignore l'affichage # d'une liste s'il y a plus d'une interface. d-i netcfg / choose_interface select auto # Pour choisir une interface particulière à la place: #d-i netcfg/choose_interface select eth1 # Pour définir un délai de détection de lien différent (la valeur par défaut est de 3 secondes). # Les valeurs sont interprétées en secondes. #d-i netcfg/link_wait_timeout chaîne 10 # Si on a un serveur DHCP lent et que le programme d’installation a le temps d’attendre # cela pourrait être utile. #d-i netcfg/dhcp_timeout chaîne 60 #d-i netcfg/dhcpv6_timeout chaîne 60 # Si on préfére configurer le réseau manuellement, décommenter cette ligne #d-i netcfg/disable_autoconfig boolean true # Si on veeut que la preconfiguration fonctionnent avec ou sans serveur DHCP # décommenter ces lignes #d-i netcfg/dhcp_failed note #d-i netcfg/dhcp_options select Configure network manually # Configuration réseau statique. # # Exemple IPv4 #d-i netcfg/get_ipaddress string 192.168.1.42 #d-i netcfg/get_netmask string 255.255.255.0 #d-i netcfg/get_gateway string 192.168.1.1 #d-i netcfg/get_nameservers string 192.168.1.1 #d-i netcfg/confirm_static boolean true # # Exemple IPv6 #d-i netcfg/get_ipaddress string fc00::2 #d-i netcfg/get_netmask string ffff:ffff:ffff:ffff:: #d-i netcfg/get_gateway string fc00::1 #d-i netcfg/get_nameservers string fc00::1 #d-i netcfg/confirm_static boolean true # Tout nom d’hôte ou nom de domaine attribué par dhcp est prioritaire sur les # valeurs définies ici. Cependant, définir les valeurs empêche toujours les # questions d’être affiché, même si les valeurs proviennent de dhcp. d-i netcfg/get_hostname string unassigned-hostname d-i netcfg/get_domain string unassigned-domain # Si on veut forcer un nom d’hôte, quel que soit le type de serveur DHCP # ou quelle est l'entrée DNS inverse pour l'IP, décommenter et ajuster la # ligne suivante. #d-i netcfg/hostname string somehost # Désactive la boîte de dialogue de clé WEP agaçante. d-i netcfg/wireless_wep string # Le nom d’hôte loufoque dhcp que certains FAI utilisent comme mot de passe. #d-i netcfg/dhcp_hostname string radish # Si un firmware non-libre est nécessaire pour le réseau ou un autre matériel, on peut # configurer le programme d'installation pour qu'il essaie toujours de le charger, sans le demander. # Ou changer en false pour désactiver la demande. #d-i hw-detect/load_firmware boolean true
netcfg déterminera automatiquement le masque de réseau si netcfg/get_netmask
n'est pas préconfiguré. Dans ce cas, la variable doit être marquée comme seen
pour les installations automatiques. De même, netcfg choisira une adresse appropriée si netcfg/get_gateway
n'est pas défini. Dans des cas particuliers, on peut définir netcfg/get_gateway
sur «none» pour spécifier qu'aucune passerelle ne doit être utilisée.
# Utiliser les paramètres suivants pour pouvoir utiliser la console réseau. # composant pour l'installation à distance via SSH. Cela n'a de sens que si on # compte effectuer manuellement le reste de l'installation. #d-i anna/choose_modules string network-console #d-i network-console/authorized_keys_url string http://10.0.0.1/openssh-key #d-i network-console/password password r00tme #d-i network-console/password-again password r00tme # Utiliser ceci à la place pour pouvoir utiliser l'authentification par clé #d-i network-console/authorized_keys_url http://host/authorized_keys
Selon la méthode d'installation utilisée, un miroir peut être utilisé pour télécharger des composants supplémentaires du programme d'installation, installer le système de base et configurer le fichier /etc/apt/sources.list pour le système installé.
mirror/suite
détermine la suite pour le système installé.mirror/udeb/suite
détermine la suite de composants supplémentaires pour le programme d'installation. Il n'est utile de définir cette option que si les composants sont réellement téléchargés sur le réseau et doivent correspondre à la suite utilisée pour créer l'initrd pour la méthode d'installation utilisée pour l'installation. Normalement, l'installateur utilisera automatiquement la valeur correcte et il ne devrait pas être nécessaire de le définir.mirror/udeb/components
détermine les composants d'archivage à partir desquels des composants d'installation supplémentaires sont extraits. Il n'est utile de définir cette option que si les composants sont réellement téléchargés sur le réseau. Les composants par défaut sont principaux et restreints.# Si on sélectionne ftp, la chaîne mirror/country n'a pas besoin d'être définie. #d-i mirror/protocol string ftp d-i mirror/country string manual d-i mirror/http/hostname string ports.ubuntu.com d-i mirror/http/directory string /ubuntu d-i mirror/http/proxy string # Alternativement: par défaut, le programme d’installation utilise CC.archive.ubuntu.com où # CC est le code ISO-3166-2 du pays sélectionné. On peut préconfigurer ceci # afin qu'il le fasse sans demander. #d-i mirror/http/mirror select CC.archive.ubuntu.com # Suite à installer. #d-i mirror/suite string bionic # Suite à utiliser pour charger les composants du programme d’installation (facultatif). #d-i mirror/udeb/suite string bionic # Composants à utiliser pour charger les composants du programme d’installation (facultatif). #d-i mirror/udeb/components multiselect main, restricted
Le mot de passe du compte root, ainsi que le nom et le mot de passe du premier compte d'utilisateur régulier peuvent être prédéfinis. Pour les mots de passe, on peut utiliser des valeurs en texte clair ou des hachages crypt.
La préconfiguration des mots de passe n'est pas complètement sécurisée, car toute personne ayant accès au fichier de préconfiguration aura connaissance de ces mots de passe. Le stockage de mots de passe hachés est considéré comme sécurisé.
Les algorithmes de hachage du mot de passe ed sont SHA-256 et SHA512.
# Ignorer la création d’un compte root (un compte utilisateur normal pourra # utilise sudo). Le défaut est faux; mettre ceci à true si pour pouvoir définir # un mot de passe root. #d-i passwd/root-login boolean false # Alternativement, pour ignorer la création d'un compte utilisateur normal. #d-i passwd/make-user boolean false # Pour que le mot de passe root, soit en texte clair #d-i passwd/root-password password r00tme #d-i passwd/root-password-again password r00tme # ou crypté à l'aide d'un hash crypt. # d-i passwd/password root-password-crypted [crypt(3) hash] # Pour créer un compte utilisateur normal. #d-i passwd/user-fullname string Ubuntu User #d-i passwd/username chaîne ubuntu # Pour que le mot de passe de l'utilisateur normal, soit en texte clair #d-i passwd/user-password password insecure #d-i passwd/user-password-again password insecure # ou crypté à l'aide d'un hash crypt (3). #d-i passwd/user-password-crypted password [crypt(3) hash] # Créer le premier utilisateur avec l'UID spécifié au lieu de celui par défaut. #d-i passwd/user-uid string 1010 # Le programme d'installation avertira des mots de passe faibles. pour permettre # l'utilisation de mot de passe faible, décommenter ceci. #d-i user-setup/allow-password-weak boolean true # Le compte d'utilisateur sera ajouté à certains groupes initiaux standard. Pour # remplacer cela, utiliser ceci. #d-i passwd/user-default-groups string audio cdrom video # Définir sur true pour chiffrer le répertoire de base du premier utilisateur. d-i utilisateur-setup/encrypt-home boolean false
Les variables passwd/root-password-crypted et passwd/user-password-crypted peuvent également être préconfigurées avec la valeur «!». Dans ce cas, le compte correspondant est désactivé. Cela peut être pratique pour le compte root, à condition bien sûr qu'une autre méthode soit configurée pour autoriser les activités administratives ou la connexion root (par exemple, en utilisant l'authentification par clé SSH ou sudo).
La commande suivante (disponible dans le paquet whois) peut être utilisée pour générer un hachage crypt (3) basé sur SHA-512 pour un mot de passe:
mkpasswd -m sha-512
# Contrôle si l'horloge matérielle est définie sur UTC ou non. d-i clock-setup/utc boolean true # On peut définir ceci sur n'importe quel paramètre valide pour $TZ; voir le contenu de # /usr/share/zoneinfo/ pour les valeurs valides. d-i time/zone string US/Eastern # Détermine si NTP doit être utilisé pour régler l'horloge pendant l'installation d-i clock-setup/ntp boolean true # Serveur NTP à utiliser. La valeur par défaut est presque toujours correcte ici. #d-i clock-setup/ntp-server string ntp.example.com
Armhf offre deux types uniques de stockage sur disque - DASD et FCP (ou zFCP).
# Activer les disques DASD #d-i s390-dasd/dasd string 0.0.0200.0.0.0300.0.0.0400 # Configuration DASD; par défaut dasdfmt (formatage simple) si nécessaire #d-i s390-dasd/auto-format boolean true #d-i s390-dasd/force-format boolean true # activation et configuration zFCP # d-i s390-zfcp/zfcp string 0.0.1b34:0x400870075678a1b2:0x201480c800000000, \ # 0.0.1b34:0x400870075679a1b2:0x201480c800000000
L'utilisation de la préconfiguration pour partitionner le disque dur est limitée à celle prise en charge par partman-auto. On peut choisir de partitionner l’espace libre existant sur un disque ou sur un disque entier. La disposition du disque peut être déterminée à l'aide d'une recette prédéfinie, d'une recette personnalisée à partir d'un fichier de recette ou d'une recette incluse dans le fichier de préconfiguration.
La présélection de configurations de partition avancées à l'aide de RAID, LVM et du chiffrement est prise en charge, mais pas avec toute la flexibilité possible lors du partitionnement au cours d'une installation sans préconfiguration.
Les exemples ci-dessous fournissent uniquement des informations de base sur l'utilisation des recettes. Pour des informations détaillées, voir les fichiers partman-auto-recipe.txt et partman-auto-raid-recipe.txt inclus dans le paquet debian-installer. Les deux fichiers sont également disponibles à partir du référentiel source de l'installateur Debian. Les fonctionnalités prises en charge peuvent changer d’une version à l’autre.
L'identification des disques dépend de l'ordre dans lequel leurs pilotes sont chargés. S'il existe plusieurs disques dans le système, il faut s'assurer que le bon disque sera sélectionné avant d'utiliser la préconfiguration.
# Si le système dispose d'espace libre, on peut choisir de le partitionner uniquement. # Ceci n'est pris en compte que si partman-auto / method (ci-dessous) n'est pas défini. # Alternatives: custom, some_device, some_device_crypto, some_device_lvm. #d-i partman-auto/init_automatically_partition select plus_free # Alternativement, on peut spécifier un disque à partitionner. Si le système a seulement # un disque le programme d’installation utilisera par défaut, mais sinon le nom dupériphérique # doit être donné au format traditionnel, non-devfs (par exemple, /dev/ sda et non # /dev/discs/disc0/disc). # Par exemple, pour utiliser le premier disque dur SCSI/SATA: #d-i partman-auto/disk string /dev/sda # De plus, il faut spécifier la méthode à utiliser. # Les méthodes actuellement disponibles sont: # - regular: utilise les types de partitions habituels pour l'architecture # - lvm: utilise LVM pour partitionner le disque # - crypto: utilise LVM dans une partition chiffrée d-i partman-auto/method string lvm # Si l’un des disques à partitionner automatiquement # contient une ancienne configuration LVM, l'utilisateur recevra normalement une # Attention. Cela peut être anticipé d-i partman-lvm/device_remove_lvm boolean true # Il en va de même pour les grappes RAID logicielles préexistantes: d-i partman-md/device_remove_md boolean true # Et il en va de même pour la confirmation d’écrire les partitions LVM. d-i partman-lvm/confirm boolean true d-i partman-lvm/confirm_nooverwrite boolean true # Pour le partitionnement LVM, on peut sélectionner la quantité du groupe de volumes # à utiliser pour les volumes logiques. #d-i partman-auto-lvm/installed_size string max #d-i partman-auto-lvm/sealed_size string 10GB #d-i partman-auto-lvm/sealed_size string 50% # On peut choisir l’une des trois recettes de partitionnement prédéfinies: # - atomic: tous les fichiers d'une partition # - home: partition séparée /home # - multi: partitions séparées /home, /var et /tmp d-i partman-auto/choose_recipe select atomic # Ou fournir une recette de privée ... # Si on a un moyen d’obtenir un fichier de recette dans l’environnement d-i, on peut # juste pointer dessus. # d-i partman-auto/expert_recipe_file string /hd-media/recipe # Sinon, on peut mettre une recette complète dans le fichier de préconfiguration en un # ligne (logique). Cet exemple crée une petite partition /boot, appropriée # swap, et utilise le reste de l'espace pour la partition racine: #d-i partman-auto/expert_recipe string \ # boot-root :: \ # 40 50 100 ext3 \ # $primary{ } $bootable{ } \ # method{ format } format{ } \ # use_filesystem{ } filesystem{ ext3 } \ # mountpoint{ /boot } \ # . \ # 500 10000 1000000000 ext3 \ # method{ format } format{ } \ # use_filesystem{ } filesystem{ ext3 } \ # mountpoint{ / } \ # . \ # 64 512 300% linux-swap \ # method{ swap } format{ } \ # . # Si on veut juste changer le système de fichiers par défaut d'ext3 en quelque chose # sinon, on peut le faire sans fournir une recette complète. #d-i partman/default_filesystem string ext4 # Le format complet de la recette est documenté dans le fichier partman-auto-recipe.txt # inclus dans le package 'installateur Debian' ou disponible à partir de la source D-I # référentiel. Ceci explique également comment spécifier des paramètres tels que fichier, # Nombre d'étiquettes système, noms de groupes de volumes et périphériques physiques à inclure # dans un groupe de volumes. # Ceci fait que Partman partitionne automatiquement sans confirmation, à condition # qu'on lui indique quoi faire en utilisant l’une des méthodes ci-dessus. d-i partman-partitioning/confirm_write_new_label boolean true d-i partman/choose_partition select finish d-i partman/confirm boolean true d-i partman/confirm_nooverwrite boolean true
On peut également utiliser la préconfiguration pour configurer des partitions sur des grappes RAID logicielles. Les niveaux RAID 0, 1, 5, 6 et 10, pris en charge, créent des baies de disques dégradées et spécifient des unités de secours.
Ce type de partitionnement automatisé est facile à se tromper. C'est également une fonctionnalité qui est relativement peu testée par les développeurs de l'installateur Debian. Il incombe à l'utilisateur de préparer les différentes recettes (afin qu'elles aient un sens et qu'elles ne soient pas en conflit). Vérifier /var/log/syslog
si on rencontre des problèmes.
# La méthode doit être définie sur "raid". #d-i partman-auto/method string raid # Spécifier les disques à partitionner. Ils auront tous la même mise en page, # cela ne fonctionnera que si les disques ont la même taille. #d-i partman-auto/disk string /dev/sda /dev/sdb # Ensuite, il faut spécifier les partitions physiques qui seront utilisées. #d-i partman-auto/expert_recipe string \ # multiraid :: \ # 1000 5000 4000 raid \ # $primary{ } method{ raid } \ # . \ # 64 512 300% raid \ # method{ raid } \ # . \ # 500 10000 1000000000 raid \ # method{ raid } \ # . # On doit enfin spécifier comment les partitions précédemment définies seront # utilisé dans la configuration RAID. Veiller à utiliser les bons numéros de partition # pour les partitions logiques. Niveaux RAID 0, 1, 5, 6 et d 10 sont pris en charge; # Les périphériques sont séparés par "#". # Les paramètres sont: # <raidtype> <devcount> <sparecount> <fstype> <mountpoint> \ # <devices> <sparedevices> #d-i partman-auto-raid/recipe string \ # 1 2 0 ext3 / \ # /dev/sda1#/dev/sdb1 \ # . \ # 1 2 0 swap - \ # /dev/sda5#/dev/sdb5 \ # . \ # 0 2 0 ext3 /home \ # /dev/sda6#/dev/sdb6 \ # . # Pour plus d'informations, voir le fichier partman-auto-raid-recipe.txt # inclus dans le package 'installateur Debian' ou disponible à partir de la source D-I # Ceci fait que Partman partitionne automatiquement sans confirmation. d-i partman-md/confirm boolean true d-i partman-partitioning/confirm_write_new_label boolean true d-i partman/choose_partition select finish d-i partman/confirm boolean true d-i partman/confirm_nooverwrite boolean true
Normalement, les systèmes de fichiers sont montés en utilisant un identifiant unique universel (UUID) comme clé; Cela leur permet d'être montés correctement même si leur nom de périphérique change. Les UUID sont longs et difficiles à lire. Par conséquent, le programme d'installation peut monter des systèmes de fichiers basés sur les noms de périphériques traditionnels ou sur une étiquette qu'on leur a affectée. Lorsqu'on demande au programme d'installation de monter par étiquette, tous les systèmes de fichiers sans étiquette seront montés à l'aide d'un UUID.
Les périphériques avec des noms stables, tels que les volumes logiques LVM, continueront à utiliser leurs noms traditionnels plutôt que les UUID.
Avertissement: Les noms de périphériques traditionnels peuvent changer en fonction de l'ordre dans lequel le noyau découvre les périphériques au démarrage, ce qui peut entraîner le montage du système de fichiers incorrect. De même, les étiquettes risquent d'entrer en conflit si on connecte un nouveau disque ou une clé USB, et si cela se produit, le comportement du système au démarrage sera aléatoire.
# Le défaut est de monter par UUID, mais on peut aussi choisir "traditional" pour # utiliser les noms de périphériques traditionnels, ou "label" pour essayer les labels # de système de fichiers avant d'utiliser les UUID. #d-i partman/mount_style select uuid
En réalité, il n’ya pas grand-chose qui puisse être préconfiguré pour cette étape de l’installation. Les seules questions posées concernent l'installation du noyau et l'emplacement du système de fichiers préconfiguré de base pour l'installation.
# Configurer un chemin d'accès au système de fichiers de base préconfiguré. Cela peut être utilisé pour # spécifier un chemin pour que le programme d’installation récupère l’image du système de fichiers qui # être déployé sur disque et utilisé comme système de base pour l'installation. #d-i live-installer/net-image string /install/filesystem.squashfs # Configurer APT pour ne pas installer les packages recommandés par défaut. Utilisation de cette # option peut aboutir à un système incomplet et ne doit être utilisé que par très # utilisateurs expérimentés. #d-i base-installer/install-recommends boolean false # Le package (méta) d'image du noyau à installer; "none" peut être utilisé si non # le noyau doit être installé. #d-i base-installer/kernel/image string linux-generic
La configuration de /etc/apt/sources.list et des options de configuration de base est entièrement automatisée en fonction de votre méthode d’installation et de vos réponses aux questions précédentes. On peut éventuellement ajouter d'autres référentiels (locaux).
# On peut choisir d’installer les logiciels restricted et universe, ou d’installer # logiciel du référentiel de backports. #d-i apt-setup/restricted boolean true #d-i apt-setup/universe boolean true #d-i apt-setup/backports boolean true # Décommenter ceci pour ne pas utiliser de miroir réseau. #d-i apt-setup/use_mirror boolean false # Sélectionner les services de mise à jour à utiliser; définir les miroirs à utiliser. # Les valeurs indiquées ci-dessous sont les valeurs par défaut normales. #d-i apt-setup/services-select multiselect security #d-i apt-setup/security_host string security.ubuntu.com #d-i apt-setup/security_path string /ubuntu # Dépôts locaux supplémentaires, [0-9] disponibles #d-i apt-setup/local0/repository string \ # http://local.server/ubuntu bionic main #d-i apt-setup/local0/comment string local server # Activer les lignes deb-src #d-i apt-setup/local0/source boolean true # URL de la clé publique du référentiel local; il faut fournir une clé ou # apt va se plaindre du référentiel non authentifié et donc la ligne dans # sources.list sera laissée en commentaire #d-i apt-setup/local0/key string http://local.server/key # Par défaut, le programme d'installation nécessite que les référentiels soient authentifiés. # en utilisant une clé gpg connue. Ce paramètre peut être utilisé pour désactiver cette # authentification. Avertissement: non sécurisé, non recommandé. #d-i debian-installer/allow_unauthenticated boolean true # Décommenter ceci pour ajouter une configuration multiarch pour i386 #d-i apt-setup/multiarch string i386
On peut choisir d'installer n'importe quelle combinaison de tâches disponibles. Les tâches disponibles dans cet exemple sont:
On peut aussi de ne pas choisir de tâche d'installation, et forcer l'installation d'un ensemble de paquets d'une autre manière.
Pour installer des packages individuels en plus des packages installés par tâches,on peut utiliser le paramètre pkgsel/include
. La valeur de ce paramètre peut être une liste de packages séparés par des virgules ou des espaces, ce qui permet de l'utiliser facilement sur la ligne de commande du noyau. Par défaut, les packages recommandés ne seront pas installés. pour changer cela, mettre pkgsel/install-recommands boolean true
.
Pour installer un jeu de modules de langue différent, on peut utiliser le paramètre pkgsel/language-packs
. La valeur de ce paramètre doit être une liste de codes de langue ISO-639. Si non défini, les modules de langue correspondant à la langue sélectionnée dans le programme d'installation seront installés.
tasksel tasksel/first multiselect ubuntu-desktop #tasksel tasksel/first multiselect lamp-server, print-server #tasksel tasksel/first multiselect kubuntu-desktop # Paquets supplémentaires individuels à installer #d-i pkgsel/include string openssh-server build-essential # S'il faut mettre à jour les paquets après debootstrap. # Valeurs autorisées: none (aucune], safe-upgrade (mise à niveau sécurisée), # full-upgrade (mise à niveau complète) #d-i pkgsel/upgrade select none # Sélection du pack de langue #d-i pkgsel/language-packs multiselect de, en, zh<imgref image1> # Politique d'application des mises à jour. Peut être "none" (pas de mises à jour automatiques), # "Unattended-upgrades" (installer automatiquement les mises à jour de sécurité), ou # "landscape" (gestion du système avec landscape). #d-i pkgsel/update-policy select none # Certaines versions du programme d’installation peuvent faire rapport sur les logiciels que vous avez. # installé, et quel logiciel vous utilisez. La valeur par défaut est de ne pas faire rapport, # mais l'envoi de rapports aide le projet à déterminer quel logiciel est le plus utile # populaire et l'inclure sur des CD. #popularity-contest popularity-contest/participate boolean false # Par défaut, la base de données de localisation du système sera mise à jour après la # l'installateur a fini d'installer la plupart des paquets. Cela peut prendre un certain temps, alors # Si on ne le souhaite pas, le définir sur "false" pour le désactiver. #d-i pkgsel/updatedb boolean true
# Lors d’installations à partir d’une console série, les consoles virtuelles classiques # (VT1-VT6) sont normalement désactivés dans /etc/inittab. Décommenter la prochaine # ligne pour empêcher cela. # d-i finish-install/keep-consoles boolean true # Éviter ce dernier message sur la fin de l’installation. d-i finish-install/reboot_in_progress note # Cela empêchera l’installateur d’éjecter le CD lors du redémarrage, # qui est utile dans certaines situations. #d-i cdrom-detect/eject boolean false # Voici comment faire en sorte que l'installateur s'arrête quand c'est fini, sans # redémarrer le système installé. #d-i debian-installer/exit/halt boolean true # Ceci éteindra la machine au lieu de simplement l’arrêter. #d-i debian-installer/exit/poweroff boolean true
# En fonction du logiciel qu'on choisi d'installer ou en cas de problème # pendant le processus d'installation, il est possible que d'autres questions # être demandé. On peut également les préconfigurer aussi. Pour obtenir une liste de chaque # question possible qui pourrait être posée lors d’une installation, faire une # installation, puis exécuter ces commandes: # debconf-get-selections --installer > file # debconf-get-selections >> file